Quand le mourant n’a plus rien d’humain : pour un accompagnement de fin de vie.
Les Francs Maçons, respectueux de la liberté absolue de conscience et défenseurs de la Laïcite, déclarent apporter leur appui à toute action éthique dont le but sera de replacer la personne mourante au centre des débats et discussions concernant l’accompagnement de fin de vie.
Le droit de mourir dans la dignité, droit inaliénable pour chacun d’entre nous, quelles que soient ses convictions religieuses ou morales, s’accompagne du choix, pour certains, de désirer ce soutien en fin de vie ou du refus pour d’autres, décisions qui doivent être respectées par tous.
Ils entendent laisser les médecins et les équipes soignantes libres d’agir selon leurs convictions propres, étant entendu que toute loi dessine un cadre strict dénué d’objectivité humaine, plus particulièrement lorsque le malade étant inconscient aucune décision personnelle n’a été prise au préalable.
Vigilants quant au respect de la non-douleur et de la non-angoisse de ces patients en fin de vie, ils recommandent de réfléchir sur la nécessité de formation et de réflexion de tout personnel de santé évoluant en permanence auprès des patients mourants plutôt que sur le développement des Unités de soins palliatifs qui se trouvent confrontées à une méconnaissance de ces malades, par manque de proximité, en particulier pour les Unités de soins palliatifs mobiles.
Paris, le 19 novembre 2004